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Rapport entre dépendance au pari et addiction au cannabis

La dépendance au pari et celle aux drogues sont deux des fléaux qui font le plus de victimes au monde. En 2013, l’American Psychiatric Association a ajouté la dépendance au pari à la 5e édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5). Les professionnels de la santé mentale considèrent désormais que le jeu pathologique est une dépendance similaire à une addiction aux drogues et à l’alcool. En effet, même si les deux addictions se différencient sur certains points notamment par le fait que les jeux d’argent sont une dépendance liée au comportement tandis que les drogues sont une dépendance à une substance comme le cannabis, elles ont des points communs. Découvrez avec AlexBlog qui vous informe depuis 2008, ce en quoi la dépendance au pari et l’addiction au cannabis sont semblables.

 

Jeux

 

Des signes similaires

Que l’on soit dépendant à la drogue ou aux jeux de hasard, il y a des signes qui ne trompent presque jamais. Lorsque quelqu’un développe une dépendance à la drogue par exemple, il a tendance à adopter un comportement de jeu récurrent qui entraîne une détresse et ressent plus souvent le besoin de miser de grosses sommes d’argent ou de prendre de plus gros risques. Il en est de même pour quelqu’un qui est dépendant au cannabis. Dans ce cas précis, la personne aura tendance à en consommer plus donc à beaucoup dépenser malgré les conséquences négatives. Ces conséquences incluent notamment la perte d’un emploi, d’une opportunité d’affaires ou encore des relations. Une telle personne a aussi tendance à avoir souvent des problèmes avec la justice. De la même manière qu’un joueur de casino addictif peut emprunter de l’argent pour tenter sa chance sur Blue Fortune Slots, un titre de machine à sous basé sur un ancien jeu du nom de Northern Sky, une personne qui souffre d’addiction au cannabis peut aussi s’endetter pour pouvoir en fumer.

 

Des troubles mentaux identiques

Les personnes qui développent une addiction aux jeux d’argent et au cannabis présentent des taux élevés de comorbidité. Elles développent aussi généralement des troubles dépressifs, des troubles anxieux et autres troubles liés à l’humeur.

 

Des facteurs de risque similaires

Ceux qui sont susceptibles de développer une dépendance au pari présentent des facteurs de risque similaires à ceux qui ont de fortes probabilités d’être accrocs aux drogues. Autrement dit, un parieur compulsif peut très facilement basculer dans la dépendance au cannabis, et vice versa. Vous l’auriez peut-être remarqué d’ailleurs, les personnes souffrant d’un trouble de jeu compulsif développent également une addiction aux drogues. Un joueur qui ne peut pas s’empêcher un seul jour de profiter d’une machine à sous comme Blue Fortune Slots de Quickspin n’est vraiment pas loin de se rendre dans un lieu de vente de cannabis pour prendre une dose en cas de pertes consécutives, par exemple. De même, une personne qui a l’habitude de prendre 3 à 5 joints de cannabis est plus encline à tenter sa chance sur un jeu de casino en ligne notamment lorsqu’il se croira hyper chanceux sous l’effet de la drogue. C’est pour cette raison d’ailleurs que beaucoup souffrent des deux dépendances à la fois.

 

Des addictions plus observées chez un même genre

Selon les sondages, la gent masculine est plus susceptible de développer une dépendance au jeu et aux drogues. Le nombre d’hommes qui souffrent de l’addiction au jeu et au cannabis est largement au-dessus de celui des femmes. Un point commun qu’il est aussi important de mentionner dans cette comparaison dépendance au pari/addiction au cannabis.

 

Sur le plan de la génétique

Des études ont prouvé qu’il existe des liens génétiques que ce soit dans la dépendance à la drogue ou dans l’addiction au pari entre un parent qui en souffre et sa progéniture. En effet, une personne qui a développé l’addiction au cannabis ou aux activités de paris peut avoir des enfants qui souffrent d’un trouble mental ou comportemental. Cela ne veut pas pour autant dire que les deux addictions sont héréditaires. Loin de là ! Une personne souffrante d’addiction peut bel et bien avoir des enfants qui ne sont pas sujets à la même dépendance. Ils peuvent donc jouer de façon modérée s’ils sont passionnés par les jeux de casino en ligne par exemple.

 

Influence des personnes addictives sur leur environnement

Les personnes qui sont fréquemment exposées aux addictions dans leur environnement ont un risque élevé de développer également une dépendance tant au cannabis qu’aux jeux de hasard. Cela s’observe plus souvent chez les enfants qui vivent dans un environnement dominé par des joueurs ou des fumeurs. En grandissant, ces enfants prennent aussi le plaisir de s’adonner à la drogue et au pari. S’ils ont pris le goût du jeu, ils ne pourront alors pas se passer de lancer des rotations sur des titres tels que Blue Fortune Slots qui embarque les joueurs pour une exploration sous-marine.

 

Perturbations du cerveau

La dépendance est aussi populairement connue sous le nom de « maladie du cerveau », notamment en raison de son impact sur le cerveau de la personne qui en souffre. D’après les neurosciences et la neuro-imagerie, les effets de la dépendance sur le cerveau sont nombreux et assez similaires qu’il s’agisse d’un joueur compulsif ou d’une personne accro à la drogue. Dans les deux cas, on note par exemple la perturbation du système de récompense du cerveau. On comprend alors pourquoi la plupart des personnes qui souffrent d’une dépendance déclarent ne pas avoir un bon moral et présentent des symptômes de la dépression. Ces personnes ont aussi une perturbation des circuits cérébraux, ce qui fait qu’elles ont du mal à résister aux jeux en ligne et aux drogues.

 

Taux de rechute

De nombreux facteurs parmi ceux abordés plus haut font que les taux de rechute des troubles liés au pari et à la consommation du cannabis en France sont très élevés. Des études ont estimé les personnes qui rechutent après une période de sevrage de 30 jours entre 40 et 60 %. Et jusqu’à 85 % des personnes qui ont suivi un traitement dans un centre hospitalier rechutent au cours de leur première année de sevrage. Il faut savoir que les joueurs compulsifs présentent les taux de rechute les plus élevés qui sont estimés à 90 % au cours de leur première année de rétablissement. Dans de telles conditions, il urge que les personnes qui se battent pour sortir d’une addiction bénéficient du soutien adéquat pour s’abstenir de replonger. Elles devraient être rigoureusement suivies durant leur première année de rétablissement qui est sans doute le moment crucial pour un succès total.

 

Symptômes de sevrage

Dans ses tentatives de réduire ou d’arrêter complètement ses activités liées au jeu ou son addiction au cannabis, une personne dépendante présente forcément des symptômes de sevrage. Chez une personne qui souffre de l’addiction au pari et qui tente d’abandonner, on observe des symptômes de sevrage tels que l’insomnie, l’agitation, la dépression, l’irritabilité ou encore l’anxiété. Par contre, quelqu’un qui a développé des troubles liés à la dépendance aux drogues comme le cannabis et qui est sur la voix du rétablissement présente des symptômes de sevrage aux manifestations physiques parfois graves. Ces symptômes peuvent être fatales et même nécessiter des soins médicaux ou psychiatriques.

 

Des causes communes

Au fond, la dépendance au pari ou aux drogues n’est pas le principal problème, on devrait plutôt chercher à savoir ce qui pousse réellement les gens à s’adonner à ces « passions » qui deviennent très vite des addictions. On constate dans la majorité des cas que les personnes qui se livrent à l’alcool, au cannabis ou aux jeux d’argent le font souvent pour s’évader. Il s’agit donc pour eux, d’un moyen de faire face à des problèmes de santé mentale comme l’anxiété, la dépression et de gérer le stress de la vie. Certains le font pour oublier des traumatismes actuels ou passés tels que la violence domestique, les abus sexuels, le deuil ou encore une séparation. En gros, les personnes qui développent une addiction au pari ou au cannabis cherchent en réalité à échapper à la réalité de leur vie.

 

Des traitements semblables

Et la dépendance au cannabis, et l’addiction au pari ne sont pas faciles à gérer. C’est pourquoi dans les deux cas, la personne qui en souffre a nécessairement besoin d’un spécialiste pour l’aider à se rétablir. Pour l’addiction à la drogue, la personne sera par exemple suivie par un thérapeute en toxicomanie, un coach en toxicomanie ou encore un psychiatre en toxicomanie. Participer aux rencontres des Alcooliques Anonymes peut aussi contribuer au succès du processus. En fonction de la gravité des antécédents, la dépendance au cannabis peut nécessiter une désintoxication médicale. Cependant, des pratiques thérapeutiques similaires sont observées dans le traitement des deux cas de dépendance. Il s’agit par exemple de la thérapie cognitivo-comportementale et de l’entretien motivationnel.Il existe aussi de nombreux forums comme Adictel pour aider les joueurs souffrant de dépendance au pari.

 

Pour résumer

L’addiction au cannabis et la dépendance au pari se ressemblent sur bien de points, notamment au niveau des signes, des facteurs de risque et des troubles mentaux qui en résultent. Une personne qui développe l’une de ces deux addictions est susceptible de souffrir de l’autre. Il importe par ailleurs que les victimes de ces fléaux soient suivies par des organismes spécialisés dans la lutte contre toutes les formes d’addiction comme il se doit afin de les aider à s’en sortir.

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@lex

Créateur de ce blog, je suis un passionné par tout ce qui touche à l'informatique et à la photographie.

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