Test du jeu Hitman Absolution

 Test du jeu “Hitman Absolution

Après plus de six ans d’absence, un rachat de studios et un développement plus que coûteux, l’agent 47, son charme fou, sa cravate rouge et ses deux flingues légendaires sont de retour sur nos consoles et PC pour le plus grand plaisir des fans… Ou le plus grand déplaisir d’ailleurs. Découvrez un test maison d’un fan un peu amer…

Le trailer de lancement:

Informations techniques concernant le jeu:

Editeur: Edité par Square Enix (anciennement par Eidos Interactive)
Développeur: Développé par IO Interactive
Type : Infiltration/Action
Classification : Indication « PEGI:18+ »
Disponible sur:    

 Le Test en lui même:

Il me semble important de souligner que je suis un fan de la licence et qu’aucun opus n’a résisté à ma dextérité…

Après un avant dernier opus magistral que je conseille d’ors et déjà aux lecteurs : Hitman Blood Money. Hitman Absolution tranche directement avec les anciens jeux de la licence, peut-être à cause du rachat d’Eidos par Square Enix ou simplement pour « moderniser » une entreprise vielle de quelques longues années…

Sur le papier, Hitman Absolution a tout pour vendre, la liste des changements par rapport aux anciens numéros sont nombreux :

En réalité, le jeu n’est pas mauvais mais n’est pas véritablement ce qu’on peut appeler un « Hitman » dans le jargon des admirateurs du tueurs à gages. La série avait un charme fou grâce à un point indissociable d’Hitman : Les costumes.

En effet, alors que des jeux comme Metal Gear Solid et Splinter Cell sont basés sur les méthodes discrètes de l’infiltration : grimper au plafond, déjouer des caméras, éviter des gardes… Hitman était un concept différent : assommer (ou tuer) un garde, prendre son costume, franchir les zones et trouver une méthode naturelle de tuer la/les cible(s) du niveau.

Aujourd’hui, s’infiltrer avec un costume est devenu presque impossible et cela dans tous les niveaux de difficultés (de facile jusqu’à « puriste). L’intelligence artificielle n’est pas développée, elle est paranoïaque. Au moindre mouvement, les gardes en faction commencent à douter de votre crédibilité. Le phénomène est encore plus affligeant lorsqu’il s’agit d’un costume comme celui des forces d’interventions où même avec un costume intégral (donc cagoule, masque et casque), les gardes arrivent à nous repérer… En revanche, on n’est repérable que par « ses pairs », autrement dit, un jardinier ne reconnaîtra pas un garde, mais un autre garde oui.

J’ai envie de dire pourquoi pas ? Après tout, le réalisme n’est que décuplé face à ce genres de comportements et l’IA n’est pas défaillante… Mais ça devient très gênant lorsqu’un seul costume n’est disponible par zone ou lorsqu’on est en phase d’alerte : se camoufler ne fera rien, si vous êtes repéré, la seule manière de s’en défaire est d’engager un véritable bordel en déclenchant une fusillade digne de jeux comme Battlefield.

Au niveau du graphisme en lui même rien n’est à redire, le travail de Square Enix est impressionnant, tant au niveau de la colorimétrie qu’au niveau du sens des détails. Les niveaux sont clairs, sombres, plus ou moins remplis selon les circonstances. Véritablement un point fort du jeu.

Si le graphisme en lui même est vraiment parfait, ce n’est pas la même chose en ce qui concerne le level-design. Ce dernier a été revu. Alors qu’Hitman offrait avant des centaines de façons de passer, d’exécuter sa cible à divers endroits, aujourd’hui, c’est plutôt simple : une façon de passer. Il n’y a plus de surprises et d’évènements aléatoires, tout est contrôlé par une Matrice…

En dernier point, nous allons évoquer le scénario.

Absolution se terminait par un faux enterrement où un 47 trahit massacre les « invités ».

Absolution s’ouvre sur l’assassinat de Diana, ancien contact à l’Agence. Sans trop spolier  il s’agit maintenant de s’absoudre, de se délivrer intérieurement. L’aspect cinématographique du jeu prend toute son importance dans le scénario, car même s’il est convenu, il en reste pas moins agréable et reste plein de surprises… Aux quatre coins du globe, on fera la rencontre de personnages farfelus et caricaturés…

 Ma note:  

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